Réduire notre consommation d'énergie de 10% d'ici 2 ans ? 

C’est l’objectif annoncé par Emmanuel Macron dans le cadre de son allocution dans les médias, le 14 juillet dernier. 

Le gouvernement a en effet dévoilé les grands contours de son “plan de sobriété” énergétique pour faire face à la pénurie d’énergie liée à la crise ukrainienne et l’accélération du changement climatique. Ce plan laisse place à une feuille de route ambitieuse : réduire de 10 % la consommation d’énergie sur les deux prochaines années par rapport à 2019. Dans ce cadre, des groupes de travail sur la sobriété énergétique ont même été lancés pour mobiliser le secteur public et les entreprises, en premier lieu.

Pour cela, la stratégie énergétique française s’appuiera sur les 4 piliers déjà énoncés en février dernier par le Président de la République à Belfort : la sobriété énergétique,  l’accélération du développement des énergies renouvelables (EnR), la relance de la filière nucléaire française ainsi que l’efficacité énergétique. 

L'objectif, c'est de réduire notre consommation d’énergie nationale collectivement, incluant tous les secteurs à concourir à son échelle. Si la mobilité apparaît comme un enjeu de taille, de leur côté, les entreprises du tertiaire doivent aussi faire partie des grandes actions d’économies d’énergie. C’est  le cas notamment des commerces, des établissements recevant du public et des surfaces commerciales.

Alors, quels sont les leviers à actionner pour réduire les consommations d’énergie de ces acteurs ?

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Un appel à la sobriété énergétique lancé par le Gouvernement

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Comment les grandes enseignes de distribution, les commerces, les restaurants ou encore les salles de concert peuvent entamer leur transition énergétique ? La ministre de la Transition énergétique, Agnès Pannier-Runacher, a convoqué au mois de juillet les représentants du secteur pour prendre des engagements en matière de consommation d’énergie. 

Les participants ont eu l’occasion d’échanger sur les bonnes pratiques à adopter pour concourir aux objectifs nationaux d’économies d’énergie. Réduction de l’éclairage, lutte contre le gaspillage énergétique, récupération de chaleur sur groupes froids sont autant de bonnes pratiques à généraliser. A l’issue de la concertation, des thématiques prioritaires ont été identifiées dont la gestion des bâtiments, avec des dispositifs permettant de mieux piloter et d’optimiser la consommation énergétique des bâtiments selon l’usage. 

L’ensemble des grandes enseignes de supermarchés ont ainsi répondu positivement à l’appel lancé par le gouvernement, prenant l’engagement de mettre en place une série de mesures pour trouver à économiser 10% d’énergie d’ici 2023.

Si bon nombre d’établissements recevant du public et des grandes surfaces commerciales ont choisi de se mettre à la sobriété énergétique, la réduction des consommations passera nécessairement par un rappel du cadre réglementaire déjà en vigueur.

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L’amélioration de la performance énergétique fixée par le décret tertiaire

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Le décret tertiaire aussi appelé “dispositif Eco Efficacité Tertiaire” de 2019, également appelé « décret tertiaire », fixe un cadre réglementaire et des obligations pour accompagner la réduction des consommations d’énergie pour les bâtiments du secteur tertiaire. Pour le public et le privé, sont concernés les propriétaires et exploitants de surfaces tertiaires de plus de 1000 m2. L’objectif est de réduire la consommation énergétique de ces derniers et ce, par paliers bien définis : 

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-40% en 2030

-50% en 2040

-60% d’ici 2050

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Pour atteindre ces objectifs, les acteurs concernés par le décret doivent mettre en place des programmes d’amélioration énergétique ambitieux. Les actions déployées visent : 

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• l’amélioration de la performance énergétique du bâtiment via des travaux sur l’enveloppe du bâti ;
• l’installation d’équipements plus performants (chauffage, eau chaude, éclairage, refroidissement, procédés...) ; 
• la mise en place de dispositifs de contrôle et de gestion active de ces équipements ;
• l’optimisation de l’exploitation des équipements ;
• l’adaptation des locaux à un usage économe en énergie ;
• la mise en œuvre d’une démarche visant à sensibiliser les occupants à adopter un comportement écoresponsable.

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Si bon nombre des acteurs ont répondu à cet appel, il reste encore beaucoup à faire. Sur tous ces sujets-là, il y a des marges de manœuvre importantes qui doivent permettre d'aller dans le sens des efforts demandés par le gouvernement.. En 2021, la consommation d’énergie du secteur tertiaire a atteint  263 TWh*, pour  27,1 Mt CO2 eq**  d’émissions de gaz à effet de serre. 

Selon le dernier bilan énergétique de la France en 2021***, la consommation d’énergie dans le tertiaire n’a cessé d’augmenter.  

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* sur un total tous secteurs confondus de 1627 TWh - Service des données et études statistiques, SDES.

** CITEPA

*** + 8,1 % et après correction des variations climatiques + 1,1 % - Bilan énergétique de la France en 2021, données provisoires, Ministère de la Transition écologique.

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Mesurer et économiser l’énergie grâce à la gestion technique des bâtiments 

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« C’est une première étape qui a été franchie, avec des mesures immédiates » a indiqué le ministère de la transition énergétique concernant le nouveau plan officiel de sobriété, tout en appelant à aller plus loin dans la réduction durable de nos émissions de gaz à effet de serre.

Pour amorcer la réduction des consommations d’énergie dans le tertiaire, la gestion technique du bâtiment, ou GTB, est un levier à actionner pour gagner en performance énergétique et répondre aux exigences environnementales. La GTB permet en effet de générer jusqu'à 30 % d'économies d'énergie.

Dans le tertiaire, les consommations d’énergie proviennent principalement des usages de chauffage, de climatisation, et d’éclairage. De plus, la façon dont les bâtiments sont gérés a un impact direct sur cette même consommation. La gestion technique du bâtiment devient alors nécessaire pour visualiser, surveiller et piloter l'état d'un bâtiment dans son ensemble et la consommation d’énergie qui en découle à partir de paramètres liés à la production de chaud, froid, climatisation, la ventilation, les ascenseurs, la plomberie ou encore l’éclairage. 

Concrètement, la GTB permet de centraliser des données liées à la consommation d’énergie et de mener des opérations de contrôle à distance en temps réel. Les données énergétiques ainsi obtenues, traitées puis analysées en vue d’identifier des potentiels d’amélioration et ainsi définir un plan d’actions énergétiques.

La GTB contribue ainsi à atteindre les objectifs fixés par le décret tertiaire en matière de réduction des consommations d’énergie. Au-delà, elle permet d’accompagner les acteurs non impactés par la réglementation dans l’amélioration de leur efficacité énergétique. 

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Réduire la consommation d’énergie du secteur tertiaire grâce aux CEE

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Que ce soit pour une entreprise, un établissement scolaire ou encore une administration publique, la gestion technique des bâtiments tertiaires est avantageuse sur plusieurs aspects : elle permet une maîtrise de la consommation d’énergie des locaux exploités, la réduction de l’impact de cette dernière sur l’environnement ainsi que des économies sur la facture d’énergie.

Bon nombre d’acteurs, dont notamment des acteurs de la grande distribution, ont d’ailleurs fait part des actions mises en place pour réduire leur consommation d’énergie. Les grandes surfaces et les commerçants pourraient en ce sens décider de baisser la température des magasins à 19 degrés pendant l’hiver. 

Pour accompagner la transition énergétique de ces acteurs, les certificats d’économies d’énergie, ou CEE, jouent un rôle essentiel. En effet, le dispositif des CEE permet de remplir les objectifs fixés par le décret tertiaire grâce au financement des opérations d’économies d’énergies et notamment l’installation d’une GTB.  

Vous souhaitez mettre en place une GTB et identifier les gisements d’économies d’énergie de vos bâtiments ? Notre bureau d’études s’engage pour l’installation d’une GTB clé en main avec un objectif de réduction de vos consommations d’énergie. Faire appel à nos compétences c'est garantir l’existence de gisements d’économies d’énergie, la réalisation de travaux qualitatifs de performance énergétique et, une mise en conformité avec la réglementation en vigueur. 

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